Petites rimes fantômes...

[Champix]

Quelques vers obscurs pour des fantômes qui le sont beaucoup moins....


Petit humain si frêle, auras-tu le sourire
Quand les écumes et sels engloutiront les rires
Des enfants ? Citadelle, ne vois-tu rien venir
Que sentence éternelle à tes œuvres de pire ?

Et de terre tremblante en montagnes de feu,
Tempêtes approchantes, la colère des cieux
Viendra, vive et si lente à nos êtres peureux
Qui trahissent et enfantent, avides et injurieux !

Et parmi tous ces dieux que l’on prie et bafoue,
D’aucuns nous verraient mieux sous marées et courroux
D’éléments généreux à nous rendre les coups…

Espérons-donc ici qu’il en reste une poignée
A pardonner le prix de nos choix éhontés…
Salut se gagne ici d’un espoir arraché !


Vive l'Alliance !

[Champix]

Triste note fatale en celle de l'esprit
errant, tel un vassal, au travers du cri
de ces hordes spectrales pénétrant vos logis...
Était-ce un idéal à s'enfuir d'ici ?
A refuge glacial, nul espoir ou envie...

Farouche élan de l'ombre où se tapit colère,
le guerrier de pénombre ira croiser le fer,
piétinant les décombres en villes de lumière...
Lutte et quêtes si sombres, nul n'en serait fier !

Peu de rimes aux soldats et tant de coups d'éclat !
Ne restent que le glas que l'on guette ici-bas...
Mais l'âme reviendra hanter ce pays-là
de n'être que combats, chair et sang sous nos pas !

[Champix]

Ce texte s'appelle " Perdition "...


Triste et vaine illusion que celle de l’amour,
Sourde et perte raison que des cœurs qui courent
D’horribles confusions où les traîtres atours
Cachent désolation de ces âmes et ces jours…

Au nom de cette aimée on pille et on détruit
Espoirs et libertés, y couronnant l’ennui
D’un navire arrimé sur ce quai maudit…
On ne peut naviguer dans les creux de l’envie,
Ne pouvant qu’y couler, équipage y compris !

Qui pourtant est capable d’éviter l’écueil
D’un élan formidable sans lequel le seuil
Devient infranchissable, ne laissant que le deuil ?

En contrée de marins nul ne sait nager,
Royaume de destins, chemins désespérés,
J’y ai croisé le tien et je veux te garder…

[Glwaelle]

En venant chez les Ghost vous deviendrez 'Culturé'...

[pierrerabobank]

es rimes me culturent ;-)

[Glwaelle]

Et toi quel sera ta rime...  

Il faudrait arrêter de pourrir la prose de notre ami Champix...  

[Champix]

Cors et tambours de guerre, d’un élan fantastique
Lancés delà la terre en onde névralgique
Avant-goût de l’enfer et vibration magique
Soldats croisant le fer, protégeant les reliques
De combat délétère et d’amour pathétique…

Mais combien l’existence est une sainte lutte
Comment ployer l’immense épreuve d’une vie
Ressentir les essences qui nous poussent à la chute
Et entrer dans la danse du feu de nos envies

Lors on se remémore les bonheurs du passé
Et le silence est d’or pour mener ces pensées,
Rester un peu plus fort après gifle encaissée
Et ainsi l’on s’endort d’un cœur fatigué…

Pourquoi-donc se mentir sur qui nous accompagne
Après se dévêtir comme l’on ferait au bagne
Et souffrance reluire de châteaux en Espagne
Mieux vaut se voir bénir et lever des montagnes

Souvenirs douloureux de mémoire souffrante
C’est plaisir d’envieux qu’une plaie digressante
N’est-on jamais heureux tant qu’ayant une absente,
Ou fâche-t-on les dieux lorsque l’amour nous hante ?
Peut-être vivre mieux implique âme vaillante…

[pierrerabobank]

en tout cas ces petits poèmes sont magnifiques

[Champix]

Merci pierrerabobank ^^

Attention maintenant que c'est dit je vais inonder ce forum de mes rimes désuètes et décalées !!!

Vive l'Alliance !

Que nos ennemis tombent sous nos fers de lance !

Puissent leurs villages être anéantis en toute élégance !

Que le serveur tremble sous les pas de nos troupes en puissance !!!

[Glwaelle]

Ou la la... Attention aux inondations verbales, elles peuvent faire des ravages...

[Champix]

Ah bon ?

Tiens, voici justement :


Je sais qu’elle est belle, mais son esprit fatal
Divine péronnelle, sangsue de mon mental
Niaise pimprenelle au regard de métal
Je ne veux plus d’elle qui m’a fait tant de mal
Quel idiot fidèle la semant de pétales…

Semblant prendre plaisir à jouer de mes nerfs
Me faisant voir le pire, muse de Lucifer
Ne pouvant de délire surclasser mes enfers
Elle ne peut que s’enfuir face à tant de prière

Hausse-donc les épaules, si fière demoiselle
Ton parfum qui me frôle, ton cœur sous le gel
Semblent être sous contrôle du dédain éternel
Comme il peut être drôle de te voir sous le ciel
Prisonnière de geôle occultant ton réel…

Je ne peux rien pour toi qui séant, sans pitié
A déchiré la foi en toi ainsi placée
J’ai usé de l’émoi pour emplir ce papier
Témoignant cet effroi de triste vérité

Je me croyais un mage, ne craignant l’au-delà
Mais j’ai tourné la page ; nos frasques et débats
Ont un goût de dommage mais je suis toujours là
Un adieu, bon voyage ! Puisses-tu un jour ne pas
Réussir cet outrage qui te perd ici-bas.

[alastyn]

Bonsoir,

De passage en cette somptueuse taverne,
J'entends des rimes telles celles de Vernes.
On entend à peine mes pas,
Sur cette prose, si bel appât.

Venu ici pour discuter,
Je sens vos âmes me hanter.
Non je ne suis pas effrayé !
Je ne viens point là guerroyer...

En diplomate je suis venu,
Et j'espère bien être entendu.
Dans l'attente d'une réunion,
Je souhaiterai que nous trinquions.

Alors à vous je lève mon verre,
À nos futurs échanges prospères.
Buvez amis, ceci est ma tournée,
Offerte de la part des ~BB~

Et je profite de ce passage,
Pour saluer ces doux visages,
Qu'assis là bas je reconnais :
Ceux d'anciens et précieux alliés.

[pierrerabobank]

très belle rimes alastyn, et je suis très heureux de devoir négocier en ta compagnie!
Nous vous attendons dans l'ambassade , mais tu as bien raison, trinquons un verre avant toutes chose !

[Glwaelle]

Heureux moi aussi de te revoir mon ami.

Tu as les droits sur votre Ambassade.

Bienvenu chez toi...

[Champix]

Très bien écrit en effet ^^

Je sens que nous allons nous entendre en cette humble mansarde qu'est notre taverne....

Voici un petit quelque chose écrit du bout de mon amour-propre démesuré :


Tracés de ce destin qui me donnent l’envie
De tenir chemin tout à corps et à cri,
Et tandis que le vin des peines me défie,
Il me nargue et me tient en foudres de l’esprit !

Idéaux de satin et chardons de la vie,
Je ne connais demain pour emplir ce puits,
Celui de ce festin, nul ne m’y convie…
Mais de source de bien, le mal se nourrit.

Lors d’un coup je tombe, et me relève ici,
L’inquiétude m’incombe, joies et colère aussi.
Tristesse de colombe, la paix n’a pas de prix…

Les vautours me guettent et j’attends, je souris,
D’une main les arrête, de mon cœur les plie,
C’est orgueil en disette pour âme en gabegie !

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